Potosi

Potosi, ville de plus de 100 000 habitants la plus haute au monde. Elle se situe en effet à 4 000 mètres au dessus du niveau de la mer. L´histoire de cette ville est très particulière en raison du ¨Cerro Rico¨, cette gigantesque montagne d´argent qui domine la ville. Depuis le début (XI ème siècle) de l´exploitation des mines d´argent, ce sont des centaines de milliers (voire des millions) d´indigènes qui périrent dans ces mines afin que les colons espagnols puissent s´enrichir. De nos jours, les mines sont toujours exploitées mais les filons se sont taris, on trouve néamoins encore un peu d´argent. Les mines sont également exploitées pour l´étain et le zinc.
Mais Potosi est également un joyau de l´art baroque.

Le fameux Cerro Rico, la "Colline Riche" !

Massacre et horreurs de la colonisation espagnole (une opiniâtreté à toute épreuve!)

Visite des mines.

Une ville colorée, agréable, qui à l'apogée de sa puissance rivalisait d'élégance et de richesse avec les grandes capitales européennes. Nous avons passé un excellent séjour à Potosi. Encore une autre Bolivie, parmis toutes ces Bolivies que nous avons eu la chance de découvrir.

Au fin fond de la Bolivie...

Nous avons décidé de quitter la jolie Sucre pour aller visiter ses alentours. Nous nous sommes alors rendus à pied, avec nos gros sacs et quelques indications données par une jeune guide bolivienne rencontrée à Sucre, mais pas de carte (ouh c´est pas bien), dans le cratère de Maragua et dans la vallée Jalqa.
Quel aventure!!! Des roches multicolores, des couleurs incroyables, des habitants qui ne parlent pas un mot d´espagnol mais seulement la langue de leurs ancêtres le Quechua, un climat souvent rude, beaucoup de misère dans ces petits villages hors du temps (pas d´électricité, pas de salle de bain) mais pourtant pas si loin de tout, puisque Sucre n´est qu´à 40 kilomètres de là...

Notre auberge à Quila Quila :




Le village de Quila Quila :

Le superbe cratère de Maragua :




L´arrivée dans le village de Maragua :


De nouveau, le cratère de Maragua, sublime :

Le camion, le seul moyen de se rendre de Sucre à ces petits villages :

Le petit déjeuner servi par le chat : au menu infusion de camomille du jardin





Notre charmante famille d´accueil, de gauche à droite : Anna (12 ans) ; la maman, Josephina (32 ans) (avec le petit dernier Adelid caché dans l´aguayo) et Fidélia (8 ans)


Notre chambre avec les papas :

Blanc comme Sucre...

Ville coloniale, ville blanche, ville espagnole, ville fière d'elle-même, Sucre est la capitale constitutionnelle et donc officielle de la Bolivie. Le gouvernement est, certes, a La Paz, mais Sucre rappelle à qui veut l'entendre que c'est ici que l'indépendance fut proclamée en aout 1825.

Architecturalement, c'est certainement la ville la plus belle de Bolivie. Ses maisons et bâtisses blanches sur un ciel bleu azur rendent la promenade magnifique. Sucre a été construite par et pour les colons afin d'échapper au climat rude de Potosi, et trouver un lieu de villégiature agréable. Il semble que cette mission a été remplie.

Quelle originalité!

Une Cholita et son aguayo...Mais kesaco? On appelle "Cholita" une femme s´habillant traditionnellement en Bolivie, mais également au Pérou. L'"aguayo"est le tissu que la cholita utilise pour porter des charges sur son dos, des légumes, des courses, un bébé, etc. Elles sont omniprésentes en Bolivie, ce qui rend la visite de ce pays si dépaysante et si exceptionnelle!